Critique de la psycho-analyse par Pierre Janet.
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Critique de la psycho-analyse par Pierre Janet.
Edition électronique de l’article de Pierre Janet « L’amnésie et la dissociation des souvenirs par l’émotion » paru dans le Journal de Psychologie Normale et Pathologique – Première année, N°5, sept-oct 1904, p.417-453.
J’ai découvert les travaux de Bernheim à qui l’on doit le terme de « psychothérapie » en partant de mon intérêt pour le traumatisme psychique puis pour l’approche cathartique (Freud, Janet, Bourru et Burot) et enfin l’hypnose… Il m’a paru nécessaire de ressaisir le contenu de cet ouvrage tombé dans le domaine public afin d’en faciliter l’accès et de le partager avec tous.
Ce livre de Bernheim était déjà consultable sur Gallica : De la suggestion aux formats TIFF ou PDF mais moins maniables car les pages (...)
Y-a-t-il une définition de bêtise ? S’y attaquer n’est-ce pas là une tâche impossible tant celle-ci est protéiforme ? La psychologie ou la philosophie ont la plupart du temps esquivé cette question.
A partir de quelques éléments de mon évolution professionnelle notamment la formation à l’hypnothérapie, ouvrant pour moi à une nouvelle appréhension du corps, je présente comment j’ai été conduit à consacrer ce nouveau cycle d’épisodes à la lecture de l’ouvrage « la fin de la plainte » de François Roustang.
« la psycho-analyse » pertinence et actualité du texte de Pierre Janet.
Après avoir exploré avec C.Rosset le singulier qui n’est autre que le réel lui-même et avoir examiné la façon dont la science l’évacue, il est légitime de se demander ce que fait un psychologue lorsqu’il se revendique clinicien et affirme avoir à faire au singulier...
Ce dernier peut-il encore avoir une responsabilité scientifique ? ou s’agit-il d’une responsabilité éthique ?
Quel rapport entretient la science au réel au regard des doubles (représentations, théories, modèles...) qu’elle produit ? Plus particulièrement en psychologie je me suis intéressé, à partir de ma lecture de C.Rosset, à l’utilisation du concept de structure en psychopathologie.
Le point de départ de ma réflexion est la lecture d’un sujet de philosophie dont l’intitulé éponyme m’ a laissé sur ma faim... Je ne trouvai pas dans cette dentelle philosophique matière à penser ce terme rapporté à une pratique psychologique avec des personne victimes d’une défiguration...
Pourtant ici la pratique psychologique ne peut s’extraire totalement d’une réflexion existentielle sur l’être au monde. Je parle de dentelle philosophique car le corrigé que je parcourus, se limitait à l’exploration du champ... de la création artistique.
J’ai mené une réflexion individuelle avant de lancer le sujet sur le forum de la FFPP, à la fin des échanges j’ai essayé d’en faire une synthèse en développant toutefois ma première intuition : la défiguration comme passage de la figure au visage. De cette façon, il me semble que le développement d’un tel sujet bien que philosophique reste circonscrit aux questionnements d’un et de psychologues qui veulent penser leur pratique. Peut être cela apportera -t-il aussi à ceux qui s’interrogent sur le sens de la défiguration.
La demande et le désir de guérir ne sont pas à rejeter ils sont des éléments clés du cheminement thérapeutique qui est alors différent d’une cure classique et requiert des analystes expérimentés. Ce dont il faut se débarrasser c’est du transfert, il est inutile et dangereux.
L’avancée thérapeutique tient de l’improvisation. Quelles sont alors les conditions de possibilité de cet accès à l’invention ? Le retour à un sentir transmodal. Qu’est ce qui y fait obstacle ? La psychologie bien sûr...
La manipulation s’est réduite aujourd’hui à n’être pour nous qu’un terme extrêmement péjoratif. Pourtant la manipulation a toute sa place en hypnose. Il faut donc en redéployer toutes les significations pour en comprendre la nécessité et les bienfaits en hypnothérapie et examiner la place qui doit être faite à l’éthique.
Le mythe de Narcisse a éclipsé celui de Psyché. Alors que Psyché montre à quoi tient le mouvement vital, c’est Narcisse, figure de l’annihilation, qui a fait carrière à travers les concepts de narcissisme primaire et secondaire. Ils confortent la plainte dans une culture occidentale, déjà mortifère, du soi et de sa contemplation. Aujourd’hui ces deux mythes nous renvoient à des conceptions différentes de la « guérison » .
Assaisonnée de développement personnel la connaissance de soi est la « tarte à la crème de l’individualisme occidental ». Abandonner la fausse piste du discours psychologisant où s’embrouille la tête, quitter la position de surplomb prise sur son existence, se laisser tomber dans sa situation telle qu’elle est pour qu’enfin survienne le changement, voilà les trois états qui conduisent à la fin de la plainte.
Dans les sociétés occidentales la parole, l’écoute de la plainte, du symptôme revêtent une importance capitale. Qu’il s’agisse de « libération de la parole », de parole « cathartique »... il y aurait là la clé de quelque porte merveilleuse ouvrant sur les vastes plaines d’un développement personnel réussi.
Est-il donc si indispensable de « mettre des mots sur des maux » ?
Roustang soutient que non.
L’ultime avatar de la Méthode Coué, selon Guillemain, serait les thérapies comportementales et cognitives. Si les mutations de la méthode Coué témoignent pour l’auteur d’une « "régression" vers ces années "matricielles" d’où la synthèse freudienne a pu surgir » (p.382). il me semble qu’elles invitent le thérapeute à historiciser sa pratique et cette prise de recul est salutaire. La conclusion de cet article, n’étant pas celle de Guillemain mais la mienne, a été mise en italiques.
Si la proximité entre psychanalyse et méthode coué se signale, notamment par l’importance théorique accordée à la notion d’inconscient, celui-ci ne joue pas le même rôle dans la dynamique des cures proposées aux patients.
Tout en dressant la généalogie de ce concept, un examen plus approfondi permet d’en repérer les divergences au sein des deux pratiques.
La place centrale occupée par la notion d’inconscient dans la psychanalyse et la méthode Coué en ferait-elle des approches voisines ? A l’époque de leur diffusion cela ne faisait pas de doute, en témoignent d’une part l’existence de synthèses des deux approches et, d’autre part, la nécessité éprouvée par des psychanalystes d’écrire au sujet de la méthode Coué.
La réception et la diffusion de la méthode Coué peuvent s’appréhender d’un triple point de vue : académique (filiation revendiquée avec l’Ecole de Nancy) politique (réponse aux souffrances du premier conflit mondial) et enfin religieux...
Notes prises et remises en forme à partir de la
conférence de B. Suarez, médecin radiologue à Hôpital Raymond Pointcarré de Garches,
donnée le vendredi 26 mars 2010 dans le cadre du séminaire de Pascale Haag « Hypnose d’hier et d’aujourd’hui » à l’EHESS
Paris.
Notes prises lors de la conférence de Gilbert Diatkine (psychiatre et psychanalyste) 27 février 2006.
A partir d’un cas clinique l’auteur met à jour les différences dans le diagnostic pronostic et prise en charge de la schizophrénie.
Notes prises dans le cadre des « Conférences de Sainte Anne »
organisée par la Société Psychanalytique de Paris (SPP)
Conférence du 26 novembre 2007 de Michel de M’Uzan :