La méthode Coué issue des pratiques hypnotiques du XIXéme siécle va s’en démarquer par sa réinterprétation du concept d’auto-suggestion.
Ce remaniement lui permet d’investir un nouveau champ thérapeutique plus « porteur »...
Dernier ajout : 29 février.
La méthode Coué issue des pratiques hypnotiques du XIXéme siécle va s’en démarquer par sa réinterprétation du concept d’auto-suggestion.
Ce remaniement lui permet d’investir un nouveau champ thérapeutique plus « porteur »...
Fossile thérapeutique raillé pour sa pauvreté théorique et son optimisme béat la méthode Coué refait surface. L’histoire de son ascension et de son déclin témoigne des modes et des cycles de vie des psychothérapies, de toutes les psychothérapies...
Bien que la conception classique du désir comme manque se trouvait déjà chez Platon, Rosset montre l’originalité des théories modernes du désir. Si le désir y est aussi conçu comme manque elles impliquent cependant une relation au réel très différente fondée sur sa mise hors-circuit et sa dépréciation.
L’objet terrifiant et l’objet comique ont une même source : la faillite de la représentation. Cette conception met en perspective les théories du traumatisme psychique développées en psychologie.
Impossible à identifier, accidentel, invisible sans le recours à un double, le réel a été écarté, en philosophie, de la science de l’être (ontologie).
Une telle position a permis le développement de sciences purement formelles telles que les mathématiques où la question de la réalité ne se pose pas. Il en va autrement en sciences humaines.
Rosset tente ici de définir le réel en le réinscrivant dans l’ontologie.
Le réel est singulier. La prise en charge du réel est indigeste au point que sans cesse nous en construisons un double, un duplicata plus acceptable, plus digeste. Quand avons nous affaire au réel ? Comment l’ identifier ?
En tentant de répondre à cette question Rosset pointe le paradoxe que recèle le concept d’identité.
Le psychologue clinicien a affaire au singulier. Quelle relation entretient-il à cette dimension ?
Lagache dans l’unité de la psychologie écrit : « le clinicien se réfère à des types qualitatifs d’une nature idéale, de manière à réduire le cas à un faisceau de relations générales, à l’assimiler à un type, en épousant cependant aussi étroitement que possible ses particularités individuelles »(p38).
Le psychologue fait-il autre chose qu’ inlassablement reconduire l’unique dans le tiroirs des catégories pour mieux l’y oublier ? Y-a-t-il d’autres relations possibles au singulier ?
Mais au fait qu’est ce que le singulier ?
Je vous propose cette fois un détour par la philosophie de Clément Rosset à partir de ma lecture de son livre « L’objet singulier ».
Lagache tente une synthèse des deux grandes approches en psychologie, si les oppositions traditionnelles exemple naturalisme/ humanisme sont mouvantes et peu caractéristiques de l’une ou de l’autre des psychologies, l’opposition explication causale/ explication compréhensive semble en revanche plus délicate à dépasser. Après avoir montré que ces deux notions ne sont pas irréconciliables Lagache s’attache à souligner derrière les mots la convergence des concepts et principes des deux psychologies en se (...)
Si la psychologie clinique n’est pas la mieux placée pour unifier la psychologie elle n’en entretient pas moins des rapports avec la psychologie expérimentale. Examinant l’écart entre psychologie clinique et psychométrie Lagache montre qu’il existe en fait entre elles un rapport de complémentarité dont la prise en compte peut se révéler fructueuse pour le psychologue. L’unité de la psychologie Diversité des approches du fait psychique L’opposition psychologie expérimentale et clinique (suite) (...)
L’examen des tendances naturaliste/humaniste à l’œuvre dans la psychologie a montré qu’elles traversaient les élaborations théoriques de la discipline sans véritablement la cliver. Leur chevauchement témoigne d’un mouvement dialectique. En revanche, c’est dans manière de travailler des psychologues que s’affrontent concrètement le naturalisme ("psychologie de « laboratoire") et l’humanisme ("psychologie de fauteuil "). Quelles issues possibles ? L’unité de la psychologie Diversité des approches du fait (...)